L'auteur insiste sur l'originalité du terme qui « n'est pas attesté avant le Coran lui-même » et qui renvoie au « titre "propre" de la récitation (arabe) du Livre céleste contenant la Parole de Dieu [...] une récitation donnée par Dieu à Mahomet, tout comme les précédentes écritures avaient été données à d'autres prophètes pour qu'ils les récitent. Dans différents articles, il montre que l’auteur du Coran a une profonde connaissance de sa littérature contemporaine, et que les différents emprunts ou références ne sont pas la preuve d’une méconnaissance comme on l’a parfois dit. En tout état de cause, ces feuillets sont postérieurs à Othmân ibn Affân, décédé en 656[353],[354]. Normalement dans le Coran ces divisions sont indiqué, donc si tu veux lire le Coran en un mois tu tu fais 1djuz (donc 2 … Il y a eu une activité compositionnelle et rédactionnelle après la mort de Muḥammad. A.-L. de Prémare s'appuie sur trois genres littéraires : les livres historiques écrits au VIIIe siècle et suivants par des musulmans, sur les akhbars (récits ou informations selon un style propre à l'Antiquité)[185] et sur les hadiths pour étayer l'hypothèse de l'existence de versions différentes du Coran[106]. Il ne s’agit donc pas de contenu textuel supplémentaire mais d’un découpage différent. Michel Cuypers, sous la direction de Mehdi Azaiez et la collaboration de Sabrina Mervin. Il serait erroné de voir la naissance de l'islam sous l'influence d'une seule communauté. Pour l'auteur, « Au-delà de ces sept ou dix lectures, les sources font largement référence à d'autres variantes, appelées shādhdh ("irrégulières", "non standard"), qui, outre les possibilités susmentionnées, impliquent également des variations dans les mots individuels, ou dans l'ordre des mots, ou dans l'inclusion ou l'omission de mots ou de phrases individuels, ou, parfois, dans des quantités de texte plus importantes. Signalons à ce sujet le travail de David S. Powers qui, dans son ouvrage Muḥammad is Not the Father of Any of Your Men, analyse dans le détail un grattage de ce même codex parisino-petropolitanus, et formule l’hypothèse d’une réécriture (avec des changements importants) de versets relatifs aux [droits des] successions dans le courant de l’époque umayyade »[359] « Déroche relève également de nombreux grattages qui entendirent faire disparaître la plupart des fautes ou des divergences par rapport à la norme qui finit par s’imposer »[360]. Ce courant admet que le Coran était destiné à des Arabes du VIIe siècle et qu'il est un témoin de leurs conceptions[103]. Cette application de la méthode interroge aussi G. Dye[471]. L’observation du codex parisino-petropolitanus l’inscrit ainsi dans une technique de composition grecque, copte et christo-palestinienne. Cette dernière approche est, pour l'auteur, un usage "nécessairement" post-uthmanien ou "certainement" post-Muhammadien. cf : H. Munt, "The arabian context of the Quran", C'est, par exemple, le cas des études de P. Crone qui, pour H. Munt, a démontré que les. Cette doctrine mène vers une approche plus secrète de la lecture coranique dans le chiisme. car il n'existe aucun autre témoignage de cette tradition textuelle permettant de faire une comparaison », « altération du rasm, quoique sans incidence sur le sens, « Bien que les publications récentes semblent trop confiantes dans leur dépendance à la méthode C14, le dernier mot devrait rester chez le philologue, l'historien ou le paléographe », « Les résultats de l'analyse C14 sont très utiles en tant que première indication de l'âge des copies, mais leur précision est insuffisante quand il s'agit d'organiser les choses dans une période qui a duré moins d'un siècle », « ont une tendance polémique à retirer à l'Islam sa force créative et le réduire à des débuts hérétiques, c'est à dire illégitimes », « explique/interprète/commente des passages d’un lectionnaire en langue étrangère », « Depuis le xixe siècle, les linguistes qui ont analysé le texte ont pris leurs distances avec un point de vue dont le fondement est purement théologique », « c'est surtout la nouvelle compréhension et l’arrière-plan syriaque que Luxenberg donne […] qui frappera les esprits », « affirme par ailleurs que la préoccupation obstinée pour la question de l'extranéité du vocabulaire coranique a incontestablement entravé le développement d'une approche de l'analyse du Coran dans laquelle son caractère littéraire est pleinement apprécié ». Une autre piste suivie par les historiens-philologues est l'étude du « Coran des pierres », que sont les textes gravés dans la pierre (nommés ici : graffitis) dès les premiers temps de l'islam, antérieurs à l'an 150 de l'hégire. Catholiques et chrétiens Il remarquait les similarités entre le Coran et le christianisme primitif, en particulier les courants nazaréens et ébionites, et s’en servit pour rappeler aux chrétiens de son époque les origines juives du christianisme et appeler à la tolérance. De même, de nombreux antécédent doctrinaux, comme les noms divins, ou institutionnels sont connus grâce aux inscriptions préislamiques. Par exemple Holger Zellentein propose de voir les Juifs médinois comme suivant principalement les traditions palestiniennes plutôt que le rabbinisme babylonien[440],[441]. L'éternité et la divinité de la Parole de Dieu est à l'origine de la doctrine de la Trinité. Hoyland souligne l'importance du travail missionnaire chrétien envers les tribus arabes et que "les autorités de l'Église chrétienne syriaque ont été impliquées dans un degré croissant avec un christianisme arabe émergent"[280]. À l’opposé Al Biqai (m.1480) écrit un volumineux commentaire du Coran s’appuyant sur les correspondances avec le texte biblique. Weil [Gustav Weil, , Bielefeld, Velhagen & Klasing, 1844. À propos de quelques livres récents ». Selon des témoignages tardifs, elles différent en certains points du texte, ainsi que sur le nombre et l’ordre des sourates[132],[119]. L'islam naît dans une Arabie qui voit le déclin du royaume d'Himyar et d'une prise de contrôle de l'ensemble de la péninsule par les Perses sassanides[262]. Les traités et documents officiels du VIIe siècle possèdent ainsi parfois la basmalah mais pas de citations coraniques à la différence de ceux du VIIIe siècle qui en sont parsemés[302]. E. Pisani, commentant les travaux de Michel Cuypers, s'interroge sur une possible influence substantielle d'une « source » sémitique sur l'élaboration du Coran dont la rhétorique sémitique aurait été inconnue des Arabes[465],[Note 103]. Cette histoire est une construction du IXe et Xe siècle[268]. Gabriel Said Reynolds, «Le problème de la chronologie du Coran ». Le débat entre les deux modèles était intense à l'époque de rédaction du Coran. Pour ce qui est des sourates 1 à 70 qui représentent plus du 9/10e de la totalité du Coran, seule la sourate 55 (Le Miséricordieux) ne contient aucun verset renvoyant explicitement ou implicitement au Prophète[38]. François de Blois différencie la possibilité de reconnaître des similarités entre deux traditions religieuse et la construction d'un modèle historique expliquant ces influences. Or, cette interprétation ne repose que sur les textes musulmans postérieurs aux événements qu'ils décrivent. Pour A.S. Boisliveau, dans l’emploi coranique, seul le second est possible. Box of islam (d’Hamed Abdel Samad) Elle précise entre autres que « le seul passage du Coran qui donne une véritable définition de l'abrogation est, de l'avis unanime des commentateurs et des spécialistes, le verset 2,106. Cette critique a fait l'objet d'une réponse de Michel Cuypers[472]. Certains y ont vu des courants minoritaires du judaïsme ou même du judéo-christianisme, ce qui expliquerait les liens avec la Didascalie des apôtres. Reproduction encouragée avec mention de la source : http://jesusoumohamed.com. La tradition comprend et traduit ce terme mubīn par « clair » ou encore « pur ». Rubin en conclut que le terme "al-Ṣamad" était une épithète divine et un terme arabe authentique qui était en vogue en Arabie à l'époque de Mahomet. Le rôle de chacun des contextes nécessite néanmoins encore des approfondissements[229]. : Chodkiewicz), La doctrine de l'incréation permet le « statu quo social ». La version d'Uthman met plusieurs siècles à être acceptée par tous les musulmans et a fait l'objet de nombreuses critiques de falsifications de la part d'auteurs principalement chiites mais aussi sunnites[142],[143]. Le Professeur Sami Aldeeb (Sami Awad Aldeeb Abu-Sahlieh), fin connaisseur de la chose islamique et traducteur du Coran dans plusieurs langues européennes[1], a porté à ma connaissance les variations suivantes du nombre de versets selon les éditions du Coran : On voit que le nombre de versets varie de façon significative, jusqu’à 140 versets de différence entre les versions. 6266 versets dans la version Hafs, utilisée en Egypte et dans la péninsule arabe. Dans la religion musulmane, le Coran est vu comme parfait (car œuvre divine), et donc absolument inimitable dans son sens comme dans sa forme. C'est aussi le cas pour le récit traditionnel de l'origine de l'écriture arabe qui est un "essai de reconstruction par des savants, sans doute remarquables, mais qui manquaient de données fiables". 6238 versets dans l’édition de Flügel, publiée en 1834. Pour l'auteur, ce terme est lié au Coran qui « explique/interprète/commente des passages d’un lectionnaire en langue étrangère »[409]. Les versets sont au nombre de 6 236[9] pour le hafs (lecture orientale) et le warch (lecture occidentale). Les parties les plus altérées du Coran, pour les chiites, sont celles qui touchent à la famille directe de Mahomet, qui selon certains hadiths, sont avec le Coran, ce que Mahomet a appelé les « objets précieux »[156]. C'est ainsi le cas du nom divin ar-Rahman, d'origine araméenne. milieu chrétien ? Certains versets ou groupes de versets ont été occasionnellement écrits sur des omoplates de chameaux ou des morceaux de cuir, par des croyants. Entretien avec Silvia Naef par Sarah Sholl, « L'écriture du Coran a été un long cheminement », article paru dans. Les musulmans non-réformateurs considèrent que le Coran « ne légifère pas en fonction d’une époque ou d’une société donnée, mais en fonction de toutes les époques et de toutes les sociétés[78] ». Pour l'auteur, le verser 255 de la sourate 2 correspond au genre de l'hymne tandis que d'autres versets correspondent au genre de la prière et d'autres encore à celui de la narration. L'édition égyptienne du Caire de 1923 donne moins d'importance à l’aspect esthétique du livre-objet[495]. Certains auteurs, même des chercheurs, appliquent ce principe aux personnages coraniques alors que, pour l'auteur, « le Coran rapporte le péché d’Adam, de Moïse, de David, et les fautes de Muhammad »[35]. Si certains chercheurs ont critiqué la méthode ou l'approche de Luxenberg, comme C. Pennachio, qui juge son approche « extrême »[413], d'autres l'ont accueillie avec enthousiasme[417],[418]. », « Une des traductions modernes les plus scrupuleuses, celle de l'Allemand Rudi Paret, est parsemée de parenthèses et de points d'interrogation », « Lis (ou « proclame ») au Nom de ton Seigneur ! Mais il vous éprouve dans ce qu’il vous a donné : Surpassez-vous dans les bonnes œuvres. Il est employé dans trois situations et « désigne ce qui, du Coran, est récité et transmis par Dieu […] ce qui, du Coran, est récité et transmis par Mahomet, […] une récitation liturgique ». cf : T. Tesei, "Some Cosmological Notions from Late Antiquity in Q 18:60–65: The Quran in Light of Its Cultural Context.". Et, selon lui, en rhétorique sémitique le centre constitue le plus souvent la clé d'interprétation pour l'ensemble du texte. Une traduction publiée par l'université al-Azhar en 1936 fait perdre sa force au débat[103]. Selon certains récits traditionnels, le calife Abū Bakr (r. 632-634) est le premier compilateur du Coran. Islamologue, passionné d'études coraniques L'autre qui est minoritaire et d'époque moderne affirme que dans le contexte de la révélation c'était le verset 106 de la sourate 2 qui abroge les révélations antérieures (judaïsme et christianisme). De nombreux versets du Coran font référence à une « compréhension intérieure du Livre »[105]. La dernière modification de cette page a été faite le 9 février 2021 à 19:55. Par rapport à l’hypothèse de Luxenberg qui fait remonter l’origine du texte coranique à des lectionnaires syriaques, Herbert Berg note qu’un nombre très restreint de chercheurs a été convaincu par son argumentaire dont Claude Gilliot qui lui aussi fait dans l’exception avec son hypothèse analogue de lectionnaires pré-coraniques : Interprétant le Coran comme étant, en grande partie,"interprétation et une reformulation de traditions bibliques et postbibliques", l'auteur remarque la coïncidence selon laquelle l'ère de genèse du Coran correspond, à peu près, à celle de l'édition des grands corpus exégétiques monothéistes (talmud, écrits patristiques...). Des éléments indiquent, par des parallèles thématiques et linguistiques, avec la didascalie des apôtres, avec le talmud et la loi byzantine[282]. A prendre ainsi la tradition musulmane pour argent comptant, on s’oblige à croire que les sourates coraniques auraient constitué des blocs monolithiques et immuables. » Pour l'auteur, « l’histoire de la vulgate coranique est donc à reconsidérer sur une plus longue durée. Ainsi, "Les débats christologiques [...] ont indéniablement constitué le milieu d'émergence de l'islam" : M. Debié, "Les apocalypses syriaques", A titre d'exemple, "les parallèles, phraséologiques et thématiques, entre la, Un autre exemple est celui de Dhu'l-Qarnayn. Déroche utilise, dans son ouvrage, la datation hégirienne. Pour autant, « il ne faut pas mêler tous ces extraits du Coran comme étant l'expression de divergences et différences notables du Coran »[335]. par François Déroche[361], Mehdi Azaiez écrit : « Ce travail tend à démontrer la faiblesse des positions défendant l'idée d'une élaboration tardive du Coran. Tor Andrae fut un des premiers à noter l’importance du syriaque comme lien entre le Coran et la littérature chrétienne. Hicham Djaït fait remarqué que les règles de la linguistique et de la grammaire arabe ont été fixées au IIe siècle, après la révélation coranique, aussi, la plus grande partie du Coran est conforme à ces règles mais y échappe de temps en temps. Cette division est en réalité moins géographique que temporelle. Ces variantes diffèrent notamment en termes de vocalisations, fins de versets[106]. Pour Déroche, « Lorsque l'on analyse les points de vue traditionnels, on y distingue une volonté collective tenace, dont nous pouvons observer le cheminement de ‘Uthmān à al-Bukhāri, en faveur d'une simplification de la situation en ce qui concerne le Coran, ou pour être plus précis, en faveur d'un texte légitimement unique »[118]. on the Occasion of His Eightieth Birthday, Semitic Linguistics and Manuscripts, Studia Semitica Upsaliensia 30. », « Naturellement, si l’on fait de Muḥammad l’auteur du Coran, ou si l’on fait du Coran le simple calque de ses paroles (autrement dit, le recueil de ses ipsissima verba), on exclut de l’étude du Coran la plupart des méthodes de la critique biblique. C'est le cas de ‘Abd al-Ḥamīd al-Kātib, secrétaire des califes omeyyades Hišām b. Viennent ensuite les règles de conduite pour 500 à 600 versets comme « la prescription sur le jeûne, la prière ou le pèlerinage, tout La question se pose : pourquoi y-a-t-il 124 sourates au lieu de 114 ? Depuis 1970,un courant hypercritique, dit "révisionnistes", composé d'auteurs comme John Wansbrough, Crone et Cook, Nevo et Koren, Bonnet-Eymard, Hawting, Günter Lüling, Luxenberg et Sawma remet radicalement en cause l'histoire officielle de la genèse du Coran même si leurs récits diffèrent considérablement. Néanmoins, « certaines voix se sont rapidement élevées contre tout effort de traduction coranique »[106]. Pour François Déroche, les différents copistes ont travaillé chacun suivant leurs habitudes ou traditions quant à l'orthographe de certains mots ou à la présence de la basmalla dans le texte. Après la mort de celui-ci, le deuxième calife, `Omar ibn al-Khattab (634–644) les reçut. Si le Coran devait avoir une place dans la piété des premiers musulmans, al-Hajjaj fait introduire la récitation du Coran à partir du codex dans les mosquées[172]. Par ailleurs, « [Le nombre assez bas de versets coraniques sur les graffitis reflète] sans aucun doute la place de ce texte dans la toute première société arabo-musulmane : un Coran en cours d'élaboration, non encore arrêté dans sa forme définitive et relativement mal diffusé »[103]. Aujourd'hui, de nouvelles approches réétudient les traditions musulmanes. Cette approche défend une vision de la mise en place du Coran proche des traditions musulmanes, avec une évacuation du surnaturel. Pour A.-L. de Prémare, cette version connaît des contradictions entre les récits. Le statut particulier des sourates 1, 113 et 114, commençant et finissant le Coran, fait penser davantage à « un encadrement liturgique » absent du Coran primitif qu'à des sourates de révélation[91]. Amir-Moezzi M., "Le shi'isme et le Coran", Déroche Fr., « Chapitre II - Structure et langue » dans. Notre Dame de Kabylie (Facebook) Nous espérons que cette contribution aura pu éclairer le lecteur sur cette question de l’unicité inimitable du Coran, censé être la parole incréée de Dieu. L'auteur cite ainsi des exemples de datations de manuscrits qu'il considère comme impossibles et pose l'hypothèse que des résultats peuvent être faussés (datation trop ancienne) par l'effet du climat sur les peaux puis rajoute que « Les résultats de l'analyse C14 sont très utiles en tant que première indication de l'âge des copies, mais leur précision est insuffisante quand il s'agit d'organiser les choses dans une période qui a duré moins d'un siècle »[393]. À propos de l'étude du codex Parisino-petropolitanus (codex P.P.) L'auteur vérifie que les sourates fonctionnent par paires dans certaines parties du Coran qu'il a pu étudier, et que ces paires fonctionnent souvent par groupe de 2, 3 ou 4 paires[200]. Ces textes sont à rapprocher des textes d’instruction. Il fut dispersé dans quatre bibliothèques, Londres, Vatican (avec un feuillet chacun), la Bibliothèque de Saint-Pétersbourg (vingt-six feuillets) et la bibliothèque nationale de France à Paris[346] qui possède à elle seule soixante-dix feuillets[347]. En restituant diacritique et vocalisation, « on peut admettre que le texte conservé dans les manuscrits les plus anciens, à une exception notable, correspond à celui de ‘Uthmān ». JÉSUS OU MOHAMED ? Oui, mais lequel ? En outre, les commentateurs postérieurs ont souvent mal interprété ces passages, ce qui illustrerait une différence culturelle entre le texte coranique et les commentateurs tardifs. En cela, ils appartiennent au genre plus large, celui du sermon. Je suis enclin à le penser. Certains feuillets du Coran bleu sont actuellement conservés au musée des arts islamiques de, « reste très discutée parmi les spécialistes », « mais [dont] la pertinence de son recours à une étymologie l’est moins, car cette réécriture éclaire la compréhension de plusieurs passages obscurs du Coran, y compris pour les exégètes musulmans », « Les musulmans qui continuent à s'en prendre à partir d'une posture dogmatique a la science dite orientaliste, sont soit ignorants des règles élémentaires de la recherche scientifique, soit engagés dans un activisme politique qui peut avoir une légitimité comme tel, mais non imposer ses postulats arbitraires dans les domaines de la connaissance et des transmissions des savoirs scientifiques. Selon les traditions, elles sont limitées et ne toucheraient que 11 mots du. La traduction d’Hermann Reckendorf (1857). This paper. » Une telle interpolation pourrait montrer deux états textuels et doctrinaux différents[454]. Se basant sur deux critères (forme de l’article et forme dérivée du verbe), Ch. Résumé du roman Dans les années soixante à Paris, Moïse, un petit garçon juif se prend d’amitié pour M.Ibrahim, l’épicier musulman de la Rue Bleue où il habite. Pisani met en garde contre une interprétation a posteriori des personnages coraniques à la lumière des traditions musulmanes. Le Coran modifie la lettre de la Torah, pour en exclure l'idée de peuple élu exclusif. "Ce n'est pas clair si le Prophète ou ses contemporains avaient une imagerie cohérente sur la forme du Une reconstruction critique du Coran ou comment en finir avec les merveilles de la lampe d'Aladin. Alain George évoque une « altération du rasm, quoique sans incidence sur le sens[391] ». Certains de ces penseurs ont connu agressions ou condamnations[194]. C’est ce même fait remarquable qui avait suscité des doutes chez certains spécialistes du début du XXe siècle concernant son authenticité. La grande mosquée de La Mecque vers laquelle se tournent tous les musulmans pour prier et en laquelle ils doivent, s’ils en ont les moyens, se rendre … Marie-Thèrèse Urvoy associe cette évolution à celle de Mahomet, de prophète à chef politique. La science des Lectures (Qirâ’at) est une science coranique qui s’intéresse aux différentes variantes de lecture du Coran. Selon le verset 195 (S.26), le Coran est écrit en « langue arabe claire ». L'islam est indéniablement né dans un monde marqué par le christianisme syriaque, ses débats, ses idées...[278] Ainsi, des écrits des Pères de l'Église syriaque ont pu servir de sources aux épisodes bibliques du Coran[276]. Nous nous intéressons uniquement à l’intention de cet « auteur » de délivrer un message à un destinataire, telle que nous pouvons la décrypter dans le texte. Certains penseurs musulmans considèrent qu'un Coran traduit n'est plus la parole de Dieu[474]. une "technique éditoriale" pour transformer le texte humain en "texte d'origine divine"[47]. « Les inquiétudes que la Tradition attribue à Umar paraissent du coup, moins fondées »[124]. Deux d'entre elles sont devenues plus populaires, la division en trentièmes juz' (جُزْء [juz’], pl. (Ephrem de Nisibe, Hymnes sur la Nativité, Dans le texte coranique, "le découpage des versets montra bientôt une multitude de déplacements de versets et de demi-versets au sein des mêmes sourates, signe d’un ample travail d’ordonnancement du texte, probablement après la mort de Muḥammad" [10] et "Le Coran est donc le fruit d’une évolution" [10]. », que la tradition associe à la lecture et à la proclamation du Coran[101]. François Déroche « Chapitre IV - La transmission du texte », dans, Mustafa Shah, "The Corpus of Qur’anic Readings (qirāʾāt): History, Synthesis, and Authentication" dans "The Oxford Handbook of Qur'anic Studies", p.198, 2020. C'est ce qu'exprime son nom lui-même, puisque le mot Qur 'ân, d'origine syriaque (qeryânâ), désigne, dans cette Église, le texte destiné à la lecture liturgique »[87]. Selon Moezzi, le terme « collecte » (jama'a) a été rendu ambigu par les lexicographes musulmans pour y rajouter l'idée de mémorisation. Changer ), Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook.
Comment Installer Un Four Encastrable Dans Un Meuble Ikea, Meuble Salle De Bain 60 Cm, Comment Faire Des Choux Réguliers Et à La Bonne Taille, Construire Le Cycle Des Quintes, Nom Du Cri De La Fouine, Classement Master Luxe, Le Bon Coin Outillage D'occasion, Cris De Rogne Mots Fléchés 9 Lettres, Pierre De Ronsard,